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Syngenta: un nouveau blé hybride prévu pour 2021

L'entreprise d'agrochimie suisse Syngenta a annoncé jeudi le lancement d'une nouvelle semence de blé hybride prévu en 2021. Ce croisement devrait augmenter les rendements, mais ne sera pas OGM.

14 sept. 2017, 10:59
/ Màj. le 14 sept. 2017 à 11:04
Syngenta a assuré que cette nouvelle semence ne serait pas OGM.

Le fabricant bâlois de semences, pesticides et herbicides Syngenta, récemment racheté par le groupe chinois ChemChina, prévoit de sortir une semence hybride de blé en 2021, a indiqué son directeur général Erik Fyrwald.

"Nous sommes en train de développer un blé hybride ici en France. (...) Le premier lancement est prévu en 2021", a déclaré mercredi Erik Fyrwald au cours d'un entretien avec l'AFP à Paris.

Il s'est déclaré "bien sûr inquiet" par le déclin des ventes subi par Syngenta en France en 2016, lié à la mauvaise météo et aux prix très bas des matières premières qui ont lourdement pesé sur les agriculteurs l'an passé, mais "optimiste" pour l'avenir.

La France, qui fut jusqu'en 2016 premier exportateur européen de blé, est "un pays très important à la fois pour nos activités semences et pour nos activités de protection des plantes", a dit Erik Fyrwald.

"Avec un hybride, on accroît le rendement. Le maïs est hybride depuis de longues années. Quasiment tout le maïs vendu aujourd'hui est hybride" a-t-il ajouté.

Il a dit "croire" que la nouvelle semence de blé, issue du croisement de plusieurs lignées et développée par le groupe "depuis plusieurs années" dans son centre de recherche de Chartres, constituera une réelle percée technologique, "compétitive" pour les agriculteurs.

Erik Fyrwald a précisé que le nouvel hybride, dont le nom commercial n'a pas encore été décidé, ne sera en aucun cas un OGM, interdit en Europe, et ne fera pas non plus appel aux nouvelles techniques d'édition du génome, contestées par certains groupes environnementaux.

Jusqu'à présent, le seul blé hybride de haute technologie disponible sur le marché était proposé par Saaten Union, qui a racheté les activités de Monsanto et Dupont après l'échec relatif du lancement de leurs propres hybrides de blé. Mais celui-ci "n'est pas compétitif", a jugé Erik Fyrwald.

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