«C'est le début d'une mobilisation qui va continuer», a affirmé devant une dizaine de manifestantes Maria Casares, conseillère municipale en Ville de Genève. Ce premier rassemblement devant l'ONU, à Genève, était un «acte symbolique». Le mouvement, qui se dit apolitique, devrait «se déployer ces trois prochains mois».
Les brutalités dont ont été victimes dernièrement des femmes en Egypte et en Biélorussie ont poussé les militantes genevoises à agir. En Egypte, des manifestantes qui exprimaient leur rejet «d'un régime patriarcal» ont été humiliées et brutalisées par l'armée, a rappelé Lucia Dahlab, enseignante à Vernier.
En Biélorussie, des féministes ont affirmées avoir été abandonnées nues en pleine forêt par les forces de l'ordre après avoir exprimées leur opposition au régime en place. «Nous allons adresser une pétition aux Nations-Unis pour protéger ces femmes et leur action pour une société plus juste», a relevé Mme Casares.
Le nouveau mouvement veut aussi agir en Suisse en interpellant le Conseil fédéral. «Nous lui demanderons d'agir par la voie diplomatique» pour empêcher la répression des femmes engagées, a fait savoir Jacqueline Roiz, députée des Verts au Grand Conseil genevois.