«C’est naïf de dire qu’il n’y a pas de problème avec le financement des mosquées suisses», déclare la conseillère nationale Doris Fiala (PLR, ZH). «Nous n’avons aucune idée de qui finance quoi. Nous ne savons pas d’où vient l’argent. Il n’y a pas de transparence.»
Récemment, elle a présenté deux motions, chacune soutenue par 25 parlementaires. Ces textes exhortent les autorités à lever le voile sur ce que la députée qualifie d’«opacité totale» entourant le financement des communautés religieuses en Suisse, en particulier des mosquées et des associations musulmanes.
Superviser les comptes
Doris Fiala veut que toutes les associations qui bénéficient d’argent étranger soient inscrites au registre du commerce.
Et ce pour que leurs comptes puissent être supervisés par une autorité cantonale indépendante et un auditeur. Elle souhaite également que les fondations religieuses deviennent plus transparentes en les obligeant à donner des détails plus précis sur leurs objectifs...