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Présidence de La Poste: «Je ne pouvais pas refuser», assure Christian Levrat

Christian Levrat renonce à briguer le Conseil d’Etat. Il a été proposé hier par le Conseil fédéral à la présidence du conseil d’administration de la Poste. Le socialiste gruérien explique son revirement.

01 avr. 2021, 00:01
/ Màj. le 01 avr. 2021 à 06:59
Staenderat Christian Levrat, SP-FR, wird neuer Verwaltungsratspraesident der Schweizerischen Post, anlaesslich der Medienkonferenz des Bundesrates am Mittwoch, 31. Maerz 2021, in Bern. (KEYSTONE/Marcel Bieri)

Tout le monde le voyait déjà au Conseil d’Etat fribourgeois. Mais le sénateur socialiste Christian Levrat, 50 ans, se retire de la course. Le 1er octobre, il reprendra, sur proposition du Conseil fédéral, la présidence du conseil d’administration de la Poste. Il succédera à Urs Schwaller, son ancien compère au Conseil des Etats.

Pourquoi ce choix?

Christian Levrat: Cela n’a pas été un choix facile. Pour la première fois de ma vie, je n’ai pas dormi des nuits entières. Si, j’ai choisi d’aller à la Poste, c’est pour deux raisons: l’entreprise constitue le navire amiral du service public, elle est décisive pour l’avenir de la Suisse. Or, elle se trouve à la croisée des chemins. Pour moderniser le service public, l’alternative est la suivante: investir, se développer, comme dans la vision d’Urs Schwaller, que je défends; ou alors, laisser le service public se réduire.

Votre nom, par le passé,...

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