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Près d’un Tanguy sur deux habite gratuitement chez papa-maman en Suisse

Selon une étude réalisée par comparis.ch, près d'un Tanguy sur deux ne participe pas au loyer et aux courses payés par leurs parents. Un peu plus de la moitié de ces jeunes adultes qui n'ont pas quitté le nid familial ne peut pas se permettre un logement à soi parce qu'elle est en formation.

02 mai 2017, 08:57
/ Màj. le 02 mai 2017 à 10:01
Les hommes, particulièrement, restent chez les parents par commodité, pour ne pas avoir à faire la cuisine ou le ménage.

On les appelle "la génération Tanguy", du nom du film dans lequel un homme de 28 ans ne veut pas quitter le nid familial, au grand désespoir de son père et de sa mère. Ces jeunes adultes vivent chez leurs parents alors qu'ils ont, depuis plusieurs années, l'âge de vivre seul ou en couple. Comparis.ch a réalisé une étude qui met la lumière sur ce phénomène en Suisse.

Cherté et pénurie des logements

Dans notre pays, plus d'un quart des 20-29 ans habitent encore chez leurs parents. Parmi les raisons de ce mode de vie, les Tanguy répondent le plus fréquemment ne pas pouvoir se permettre un logement à eux (68%). « La cherté des loyers et la pénurie de logements, surtout à proximité des universités, font que les étudiants privilégient le nid familial, moins cher. Seulement 16 % des 20-29 ans habitent dans une collocation classique alors que nettement plus de personnes de cette tranche d'âge (27 %) privilégient vivre chez leurs parents », explique Nina Spielhofer, porte-parole Immobilier & Maison de comparis.ch. 

 

Des ressources financières absentes durant une formation, un revenu faible ou le chômage expliquent les difficultés rencontrées pour avoir son propre appartement. Certains Tanguy expliquent qu'ils ne veulent pas un logement à eux parce qu'ils devraient renoncer à un certain luxe, tel que des vêtements chers, des vacances ou des sorties.

Gratuitement chez papa-maman

Mais de nombreux Tanguy choisissent aussi ce mode de vie par commodité. 22% d'entre eux apprécient ne pas avoir à faire la cuisine ou le ménage. Les hommes principalement (25%), s'accrochent à cet avantage d'éviter les tâches ménagères et attendent de trouver une compagne pour quitter le nid familial. 

Fait surprenant, près d'un Tanguy sur deux (45%) ne participe pas au loyer ou aux courses.  Ils sont 19 % à donner 100 à 300 francs par mois et 14 % à laisser moins de 100 francs au pot commun. Une situation qui, selon eux, ne dérange pas les parents. 52% de ces jeunes adultes assurent que les conflits sont rares voire inexistants.

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