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Numérique: forcément, il y aura de la casse

A l’occasion de la première Journée nationale du digital, les questions se posent sur les travailleurs perdants de l’avancée technologique. Il y aura des emplois biffés, mais aussi des postes créés.

21 nov. 2017, 23:19
/ Màj. le 22 nov. 2017 à 00:01
Bundespraesidentin Doris Leuthard informiert sich am Digitaltag im Zuercher Hauptbahnhof, aufgenommen am Dienstag, 21. November 2017. (KEYSTONE/Ennio Leanza) SCHWEIZ NATIONALER DIGITALTAG ZUERICH

Du beau monde, hier, à l’occasion de la première journée nationale du digital dans les gares de Genève, Zurich, Lugano et Coire: la présidente de la Confédération Doris Leuthard, les conseillers fédéraux Johann Schneider-Ammann et Alain Berset. La participation simultanée de trois membres du gouvernement «souligne l’importance cruciale de la transformation numérique pour notre pays et sa population» , indiquent les organisateurs de cette journée.

Cette dernière avait l’ambition de mettre en lumière les grandes opportunités offertes par la numérisation. Laquelle soulève aussi une question: la Suisse digitale ne va-t-elle pas laisser du monde sur le carreau? «La numérisation présente de nombreux avantages, mais elle recèle aussi des risques pour les salaires, les emplois et les conditions de travail», avance Luca Cirigliano, secrétaire centrale de l’Union syndicale suisse (USS).

Employés fragilisés

Il insiste: «Nous ne voyons pas la digitalisation comme quelque chose de diabolique. Mais il est difficile de...

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