«Notre but ultime est de trouver, d’ici à une dizaine d’années, une planète avec des caractéristiques proches de celles de la Terre.» Stéphane Udry a placé la barre haut. Il faut dire que l’observatoire de l’Université de Genève (Unige), que dirige ce professeur, s’en rapproche un peu plus depuis la découverte, en 1995, de la première exoplanète, 51 Pegasi b, par les chercheurs Michel Mayor et Didier Queloz. L’Université de Genève jouit d’une renommée mondiale dans la recherche d’exoplanètes, ces planètes situées à des dizaines, voire des centaines d’années-lumière du système solaire. Pour preuve, rien que durant l’été 2017, elle a participé à deux découvertes majeures, qui ont fait avancer la recherche sur ces planètes.
Exoplanète en photo
En juillet, une équipe internationale composée en partie d’astronomes de l’Unige a découvert l’exoplanète HIP65426b par imagerie directe à 385 années-lumière d’ici. Ce processus permet de prendre une photo de la planète,...