A quoi s’attendait-on?
Beaucoup imaginaient trois niet sortant des urnes. Ce possible «non, non et non» a même beaucoup fait jaser dans le microcosme politicomédiatique neuchâtelois: si ce scénario se confirmait, des voix se seraient élevées pour (re) parler de sécession – les Montagnes avec le canton du Jura par exemple – ou de la création de deux demi-cantons... Avec deux oui et un non, ces prophéties du pire – aux yeux de certains – se sont écroulées.
Où en est désormais le lien entre le peuple et les autorités cantonales?
C’est la bonne nouvelle des votations d’hier pour tous ceux qui craignaient que les Neuchâtelois, comme ils l’ont fait le 12 février dans le dossier hospitalier, désavouent à nouveau le Conseil d’Etat et le parlement cantonal. Tel n’est pas le cas cette fois-ci, du moins partiellement: le peuple a soutenu la position des autorités cantonales tant pour la réforme...