Christiane IMsand
Les CFF sont pris entre deux feux. D’un côté, l’augmentation du trafic ferroviaire impose d’importants investissements; de l’autre les voyageurs et les pouvoirs publics sont de plus en plus réticents à ouvrir les cordons de la bourse.
C’est pourquoi le directeur des CFF Andreas Meyer a dévoilé hier les contours d’un programme d’économie de 1,2 milliard de francs qui entraînera la suppression de 1400 postes de travail d’ici à 2020. Les syndicats s’indignent, mais la clientèle est prioritaire. «On ne peut pas indéfiniment augmenter le prix des billets», souligne Andreas Meyer. Interview.
Vous aviez annoncé il y a une année un programme d’économie de 550 millions de francs entraînant la suppression de 900 emplois. On est passé maintenant à des économies de 1,2 milliard avec 1400 suppressions de poste. Vous pratiquez la politique du salami?
Absolument pas. L’an dernier, nous étions au début de l’analyse ,et nos estimations...