"En vingt ans de rédaction en chef, François Gross a contribué à émanciper La Liberté des tutelles de l'Eglise catholique et du Parti conservateur, ancêtre du Parti démocrate-chrétien. Il a ainsi accompagné les changements en profondeur que vivait le canton de Fribourg à la même époque", écrit le journal sur son site Internet.
Formé à la La Gazette de Lausanne, François Gross avait été dans les années 1990 rédacteur en chef de Radio Suisse internationale à Berne et président de la section suisse de Reporters sans frontières.
Piques sous le velours
Il reviendra à la presse en 1970 en tant que rédacteur en chef de La Liberté, où il se fera remarquer par "un style extrêmement ciselé et chatoyant", selon Louis Ruffieux, pour qui ses piques "perçaient sous le velours et faisaient parfois très mal".
"En vingt ans de rédaction en chef, François Gross a contribué à émanciper La Liberté des tutelles de l'Eglise catholique et du Parti conservateur, ancêtre du Parti démocrate-chrétien", écrit le journal dimanche sur son site internet. "Il a ainsi accompagné les changements en profondeur que vivait le canton de Fribourg à la même époque"".
Dans les années 1990, François Gross reprend la rédaction en chef de Radio Suisse internationale à Berne, et devient président de la section suisse de Reporters sans frontières.
Journaliste de renom, M. Gross a enseigné à l'institut de journalisme de l'Université de Fribourg. Il est aussi connu pour avoir créé avec deux confrères la Fondation Hirondelle. Cette organisation soutient et développe des médias "généralistes, indépendants et citoyens" dans des zones de guerre, des situations de crise ou des situations de post-conflit.