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Le film d'un ratage

La Commission de gestion épingle le Conseil fédéral, en particulier Mme Calmy-Rey et M. Merz.

04 déc. 2010, 05:02

Hans-Rudolf Merz qui part à Tripoli sans en informer le Conseil fédéral et qui recourt aux services d'un «médiateur» tunisien sans connaître ses antécédents judiciaires; Micheline Calmy-Rey et Ueli Maurer qui taisent les plans d'exfiltration des deux otages suisses: la Commission de gestion du Conseil des Etats a jeté une lumière crue sur les graves dysfonctionnements du Conseil fédéral dans le rapport qu'elle a publié hier sur la crise libyenne.

«Il y a une volonté de bien faire de chacun dans son département, mais il manque à ce gouvernement une conduite collégiale et un esprit d'équipe», résume Claude Hêche (ps/JU). Voilà qui rappelle une précédente enquête, celle sur la crise UBS. Cet air de déjà lu s'explique aussi par le fait que le rapport sur la Libye ne contient aucune révélation fracassante. Tout frais retraité, le radical Hans-Rudolf Merz s'y voit adresser les plus lourds reproches. Mais la faillite...

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