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Le coup de griffe de La Poste

Le géant jaune durcit les conditions pour la publicité dans les journaux. A l’heure où les médias souffrent déjà, sous la Coupole fédérale, des politiciens s’en inquiètent.

03 déc. 2017, 23:40
/ Màj. le 04 déc. 2017 à 00:01
Des journaux et quotidiens de la presse ecrite de suisse romande, photographie ce mardi 22 mars 2011 a Lausanne. L'institut recherches et etudes des medias publicitaires, REMP, a sorti une nouvelle enquete sur le lectorat des journaux et quotidiens en suisse.  (KEYSTONE/Dominic Favre) SUISSE PRESSE ECRITE JOURNAUX

Le millésime 2017 sera bon pour La Poste. Le géant jaune table sur un bénéfice de quelque 700 millions de francs. Rien d’inhabituel en soi: l’entreprise de service public réalise, année après année, de juteux profits.

Mais cette belle santé ne l’empêche pas de durcir certaines conditions tarifaires. Cette fois-ci, c’est le tour de la presse écrite. Et plus précisément des encarts publicitaires fixés dans les journaux, vecteurs d’une manne précieuse, en diminution actuellement.

A partir du 1er janvier 2018, les annexes fixées (collées ou agrafées) ne devront pas peser plus de 50 grammes pour être transportés gratuitement, rapporte la brochure «Adaptations des prestations de Poste CH SA pour la clientèle commerciale». C’est un tour de vis: aujourd’hui, le poids admis est illimité.

Pis, ces encarts devront impérativement rester plus légers que le journal lui-même. Si un titre affiche par exemple 35 grammes, son annexe publicitaire ne pourra pas...

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