Visiblement dépassé par les événements, le Conseil fédéral vient de passer une année difficile. Entre la crise économique, la crise bancaire, l'affaire des otages et le vote sur les minarets, ce n'est pas seulement le président Hans-Rudolf Merz qui a été à la peine mais l'ensemble du gouvernement. Les bonnes âmes s'en émeuvent. On ne compte plus les propositions destinées à dynamiser le fonctionnement de l'Exécutif et le rendre plus apte à assumer sa tâche dans un environnement international. Il y a en gros deux écoles. D'un côté ceux qui veulent en référer au peuple, l'UDC en tête, de l'autre ceux qui veulent affiner les réglages internes. Le Conseil fédéral essaie quant à lui d'empêcher le Parlement de lui imposer une solution, ce qui le contraint à prendre les devants en menant son propre débat.
Prolongation de la présidence
Présidente en 2010, Doris Leuthard réunira ses collègues à la fin...