Charles Grandjean
«Nous n’avons jamais eu à faire à une baigneuse en burkini.» A la piscine de la Blancherie, à Delémont, la question du burkini, ce maillot de bain qui couvre l’entier du corps à l’exception du visage, des mains et des pieds, semble prendre de court le personnel du lieu. Qui renvoie aussitôt à Patrick Chappuis, municipal en charge des Sports. Ce dernier affirme que si un tel cas devait se présenter, «nous ne l’autoriserions pas pour des questions d’hygiène».
A l’instar du chef-lieu jurassien, la Suisse romande semble éloignée des préoccupations françaises entourant le port du burkini. Loin des plages, la classe politique suisse est plutôt interpellée par l’initiative visant l’interdiction du voile intégral que par la question du burkini.
Une approche pragmatique
Depuis samedi, la question du burkini a pourtant refait surface en France. Hier, Nice a annoncé son interdiction sur ses plages. Des remous qui n’ont...