«Il s'agit d'un délai élastique», a souligné vendredi Rémy Pagani, conseiller administratif de la Ville de Genève et responsable du Département des constructions et de l'aménagement. L'exécutif municipal discutera du dossier des Indignés et réexaminera la question à la rentrée.
Les Indignés ont la possibilité de renouveler leur demande d'autorisation d'utilisation du domaine public. Pour l'instant, «nous n'avons rien reçu», a fait savoir M. Pagani, mais les démarches pourraient parfaitement être entreprises par les militants au début du mois de janvier.
La Ville de Genève devrait se montrer tolérante vis-à-vis des Indignés tant que ceux-ci respectent le site où sont érigées leurs tentes. «Je suis passé dernièrement à côté du camp et il est à peu près organisé», a noté M.Pagani, affirmant n'avoir pas vu de déchets qui traînaient.