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La normalità, l'édito de Stéphanie Germanier

20 sept. 2017, 15:03 / Màj. le 20 sept. 2017 à 17:00
Stéphanie Germanier, journaliste au Nouvelliste.

C’était son tour. Ignazio Cassis fera un très bon conseiller fédéral. Sûrement un peu au-dessus de la moyenne, même. Grâce à son expérience, sa capacité à jongler entre les langues, les cultures, les partis et les dossiers. Il est conséquent. Il est influent.

C’était son tour, alors son élection n’a pas fait un pli. Peut-être parce que sa candidature n’avait pas fait de vague non plus. Sa proximité avec le lobby des assureurs maladie fut à peine un problème, sa profession de médecin rachetant la réputation pas toujours bonne des premiers.

C’était le tour d’un libéral-radical et tout à la fois celui d’un Tessinois. Il était à l’intersection de ces deux groupes. C’est donc lui car ce ne pouvait être que lui.

C’était son tour, celui de l’italianità mais finalement, et plus encore, celui de la normalità. Le fait que trois Welsches siègent au Conseil fédéral était perçu comme un...

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