Elles sont censées aider les gens à s’épanouir, à gérer leur stress, améliorer leur hygiène de vie. Et pourtant, «les nouvelles formes de spiritualité (méditation, yoga, etc.) n’ont pas d’influence positive directe sur le bien-être subjectif», conclut le rapport sur le bien-être des Suisses, publié hier par le Centre de compétences suisse en sciences sociales (Fors).
Selon cette étude, seuls les gens pratiquant régulièrement une religion «classique» – qui vont chaque semaine à la messe par exemple – ressentent une «plus forte satisfaction dans la vie». Les autres formes de spiritualité n’ont pas d’impact majeur sur le bonheur.
«Ce résultat est contre-intuitif», admet Christophe Monnot, l’un des auteurs du rapport de 300 pages publié hier. Première piste d’explication du chercheur à l’Institut de sciences sociales des religions à l’Université de Lausanne: «La religion classique fournit un cadre de normes. L’individu qui suit scrupuleusement ces prescriptions aura une sensation...