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La méditation n’aide pas au bien-être des Suisses

Le bonheur est décortiqué dans le Rapport social 2016 publié hier.

04 oct. 2016, 23:34
/ Màj. le 05 oct. 2016 à 00:01
epa04126278 Yogis practice sun salutations during a session in a popular shopping mall in Johannesburg, South Africa, 15 March 2014. The yogi's did 108 sun salutations in order to raise awareness and money for Yoga Stops Traffick. The worldwide movement aims the awareness at trying to stop human trafficking in Africa and India.  EPA/KIM LUDBROOK SOUTH AFRICA YOGA STOPS TRAFFICK

Elles sont censées aider les gens à s’épanouir, à gérer leur stress, améliorer leur hygiène de vie. Et pourtant, «les nouvelles formes de spiritualité (méditation, yoga, etc.) n’ont pas d’influence positive directe sur le bien-être subjectif», conclut le rapport sur le bien-être des Suisses, publié hier par le Centre de compétences suisse en sciences sociales (Fors).

Selon cette étude, seuls les gens pratiquant régulièrement une religion «classique» – qui vont chaque semaine à la messe par exemple – ressentent une «plus forte satisfaction dans la vie». Les autres formes de spiritualité n’ont pas d’impact majeur sur le bonheur.

«Ce résultat est contre-intuitif», admet Christophe Monnot, l’un des auteurs du rapport de 300 pages publié hier. Première piste d’explication du chercheur à l’Institut de sciences sociales des religions à l’Université de Lausanne: «La religion classique fournit un cadre de normes. L’individu qui suit scrupuleusement ces prescriptions aura une sensation...

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