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La leçon de morale du professeur Deiss

Le président de l'assemblée générale de l'ONU dénonce les votations sur les minarets et le renvoi des criminels étrangers. Son discours engagé a plu, sauf à l'UDC.

16 déc. 2010, 05:02

On n'avait pas gardé de lui un souvenir aussi mordant. Sur le ton, certes, l'ancien conseiller fédéral PDC Joseph Deiss est demeuré fidèle à lui-même. Monocorde, professoral. Mais sous le vernis diplomatique, le propos était clair et tranchant dans le discours qu'il a tenu hier matin devant l'Assemblée fédérale, à Berne.

«Les valeurs fondamentales inscrites dans la Déclaration universelle des droits de l'homme ou dans notre Constitution valent pour tous», affirme haut et fort le président de l'assemblée générale des Nations Unies. «Y porter atteinte lorsqu'il s'agit des «autres» revient à les mettre en cause pour nous-mêmes. Quand le droit des étrangers devient un droit d'exception, c'est le droit tout court qui régresse.»

Entre les lignes, le Fribourgeois vise les récentes votations sur l'interdiction des minarets et le renvoi des criminels étrangers. En l'espèce, «la Suisse a démontré du courage et la maturité de ses institutions, car on doit oser...

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