Les résultats de l’aide au développement sont parfois critiqués mais, dans le cas du Vietnam, la Direction du développement et de la coopération (DDC) pousse un véritable cocorico. Fin 2016, elle a mis un terme à 25 ans de coopération bilatérale sur place avec le sentiment du devoir accompli. «L’action de la DDC a été l’amorce de changements profonds en matière de décentralisation du pouvoir», écrit-elle dans sa newsletter du mois de mai. «Plusieurs projets ont contribué à soutenir l’émergence d’une démocratie participative.»
Cet enthousiasme a de quoi étonner, sachant le regard critique qu’Amnesty international porte sur le Vietnam. Son dernier rapport annuel est sans équivoque: toute-puissance du Parti communiste, contrôle des médias et de l’appareil judiciaire, répression de la dissidence, torture, peine de mort. En résumé, rien qui soit synonyme de démocratie.
La pauvreté a régressé
En réalité, la DDC et Amnesty se placent à des niveaux différents. Alors...