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«L'alimentation a un caractère émotionnel»

La FRC n'est pas encore prête à condamner le cassis de Dijon, mais elle redoute une baisse de la qualité sans baisse des prix. Le point avec Mathieu Fleury.

21 déc. 2010, 05:02

Jambon autrichien gorgé d'eau, sirop français peu fruité, cidre danois contenant 85% d'eau, limonade italienne à la taurine: depuis le 1er juillet dernier, la Suisse applique le principe du «cassis de Dijon» qui permet de commercialiser des produits européens non conformes aux prescriptions helvétiques. Le but est de favoriser une baisse des prix, mais les consommateurs redoutent une baisse de la qualité et les paysans s'inquiètent de cette pression concurrentielle accrue. La Fédération romande des consommateurs (FRC) ne condamne pas pour autant le système. Elle se contente pour l'instant d'exiger davantage de transparence. Secrétaire général de la FRC, Mathieu Fleury s'en explique.

La FRC était une fervente partisane du principe du «cassis de Dijon». Est-ce que vous faites partie des déçus?

Cela ne fait que six mois que ce système a été introduit. Il serait prématuré de chercher à en tirer un bilan définitif. Nous avons néanmoins des sujets d'inquié-...

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