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«Il n'y a pas à s'excuser de ce vote mais à l'expliquer»

Cinq jours après le vote sur les minarets, le Conseil fédéral appelle au dialogue, à l'information et aux efforts d'intégration. Mais il ne s'agit pas de s'excuser au sujet d'un vote démocratique.

05 déc. 2009, 05:02

Le peuple et les cantons ont accepté majoritairement une initiative interdisant la construction de nouveaux minarets: c'est une décision démocratique qu'il faut respecter et qui est directement applicable, a affirmé hier Hans-Rudolf Merz. Dans une interview au journal «Le Monde», Micheline Calmy-Rey estime qu'un vote sur le même sujet en France aurait donné le même résultat.

Le vote de dimanche intervient alors que «les 400 000 musulmans de Suisse sont, dans leur grande majorité, bien intégrés et respectent le droit helvétique». Pour le président de la Confédération, c'est le signe d'une inquiétude qui doit être prise au sérieux. La paix religieuse est importante, ajoute-t-il: il faut donc maintenant évoquer ouvertement ces questions, dans un climat de respect mutuel.

Les mêmes peurs existent ailleurs

La ministre des Affaires étrangères estime aussi que les peurs qui se sont exprimées existent aussi ailleurs: «Si un tel vote avait eu lieu en France, par...

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