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EPFL: découverte d'une nouvelle fonctionnalité du système immunitaire

Une découverte prometteuse a été faite par des chercheurs de l'EPFL sur le système immunitaire. Ce dernier produirait plus de cellules immunitaires s'il est infecté par des vers intestinaux.

05 mai 2016, 18:27
Des chercheurs de l'EPFL ont fait une découverte surprenante sur une nouvelle fonctionnalité du système immunitaire.

Des chercheurs de l'EPFL ont découvert une surprenante fonctionnalité du système immunitaire: il est stimulé par les vers intestinaux. Les ganglions lymphatiques produisent en effet plus de cellules immunitaires si l'hôte est infecté par un envahisseur complexe.

Les ganglions lymphatiques sont des défenseurs situés aux "avant-postes" dans tout l'organisme, qui combattent les envahisseurs pathogènes, écrit l'EPFL jeudi dans un communiqué.

Remplis de cellules immunitaires, ces organes longs d'un centimètre filtrent les fluides, évacuent les déchets et capturent les agents pathogènes, bactéries et virus par exemple. Ils "enflent" dès lors qu'ils détectent des pathogènes envahisseurs.

Or les scientifiques ont remarqué qu'ils produisent plus de cellules immunitaires lorsque l'hôte est infecté par un envahisseur plus complexe, comme un ver intestinal. Leur découverte est publiée dans la revue Cell Reports. Elle a des implications significatives pour notre compréhension de la manière dont le système immunitaire répond aux infections, souligne l'EPFL.

Oeuvrant dans le laboratoire du professeur Nicola Harris, l'auteur de cette étude, Lalit Kumar Dubey, a constaté que les ganglions lymphatiques de souris infectées par le ver intestinal "Heligmosomoides polygyrus bakeri" avaient massivement grandi.

Anticorps dans le sang

Dans les microscopiques compartiments de ces ganglions (follicules) sont stockés un type spécifique de cellules immunitaires, les lymphocytes B: elles diffusent des anticorps dans le sang pour attaquer les pathogènes envahisseurs. Les ganglions lymphatiques d'une souris infectée produisaient davantage de follicules, "ce qui suggère qu'elles produisaient plus de lymphocytes B en réponse à l'infection par le ver", lit-on dans le communiqué.

Jusqu'à présent, on pensait que la formation de nouveaux follicules à lymphocytes B n'intervenait que juste après la naissance. Cette étude apporte la première preuve détaillée que ce phénomène peut survenir chez un mammifère adulte, selon la Haute Ecole. Et la formation de nouveaux follicules est importante pour combattre les infections, puisqu'elle encourage la formation d'anticorps supplémentaires.

 

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