Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Démocratie directe, en antidote?

Alors que l’extrême droite monte, le professeur Tarik Abou-Chadi décortique les liens entre la démocratie directe et le populisme.

10 déc. 2017, 23:41
/ Màj. le 11 déc. 2017 à 00:01
A woman passes in front of a poster of the right-wing Swiss People's Party (SVP/UDC) which shows a woman wearing a burqa with the slogan "Uncontrolled naturalization? No to the naturalization facilitated", in Geneva, Switzerland, Saturday, February 4, 2017. Swiss citizens will vote on February 12 on the Federal Decree on the Simplified Naturalisation of Third-Generation Immigrants. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) SWITZERLAND FEDERAL VOTE SWISS NATURALIZATION

Le Département de science politique de l’Université de Zurich et le Centre pour la démocratie, à Aarau, lancent un programme interdisciplinaire sur les liens entre démocratie directe et le populisme. Une question plus que jamais d’actualité, à l’heure où des partis d’extrême droite connaissent un succès grandissant dans plusieurs pays européens. Les explications du professeur Tarik Abou-Chadi, qui codirigera ce projet.

La démocratie directe peut-elle servir d’antidote au populisme de droite?

Institutionnellement, la démocratie directe devrait être un antidote au populisme. Le noyau du populisme est de prétendre qu’il y a le peuple «pur», en bas, contre une élite corrompue, en haut. Le «peuple pur» est défini différemment. Dans le populisme de droite, la composante ethnique est forte. A gauche, la différence de classes est prédominante. Mais tous prétendent que les élites ignorent le peuple. En tant qu’institution, la démocratie directe devrait donc pouvoir fonctionner comme antidote, puisque l’élite...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias