Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Davantage de décès pour apaiser la fin de vie

Selon le Fonds national, les besoins des mourants ne sont pas encore suffisamment pris en compte.

21 nov. 2017, 23:19 / Màj. le 22 nov. 2017 à 00:01
ARCHIVBILD ZUM ABSCHLUSS DES NATIONALEN FORSCHUNGSPROGRAMMS "LEBENSENDE", AM DIENSTAG, 21. NOVEMBER 2017 - Un resident est aide par des infirmieres pour se mettre au lit dans sa chambre de la Residence Poterie un etablissement medico-social appartenant a l'Etat de Geneve, ce mardi 11 janvier 2011 a Geneve. En 2011, le canton de Geneve va mettre l'accent sur les EMS. Cinq nouveaux etablissements ouvriront leurs portes dans le courant de l'annee, alors que trois petits homes qui ne sont plus tres adaptes seront fermes. Au total, 359 nouveaux lits "de qualite" verront le jour. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) SCHWEIZ NFS STUDIE "LEBENSENDE"

on parle beaucoup d’assistance au suicide, mais cette façon de mourir, pour médiatisée qu’elle soit, ne concerne qu’un à 2% des décès en Suisse. La plupart des personnes en fin de vie meurent à l’hôpital ou en EMS, et il y a encore beaucoup à faire pour répondre à leurs besoins. Par exemple en développant les soins palliatifs, mais pas seulement. Selon le programme de recherche du Fonds national sur la fin de vie (PNR 67) dont les résultats ont été dévoilés hier, environ un quart des décisions de fin de vie sont prises sans discussion avec les patients ou leurs proches.

Il faut entendre par là les décisions de renoncer à tout acharnement thérapeutique et de se contenter de soulager les souffrances du mourant, voire de recourir à la sédation profonde jusqu’à la mort, une méthode toujours plus usitée pour soulager des symptômes impossibles à contrôler autrement.

18%...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias