Depuis 2013, Zurich a son «Strichplatz» – un parc réservé à la prostitution et aux clients motorisés.
Depuis hier, Bâle a ses trottoirs. Le trottoir, en matière de prostitution, n’est évidemment pas une surprise. Mais ceux-là sont spéciaux: ils sont marqués en vert.
Car il fallait paraît-il trouver une solution. Ces dames, parmi lesquelles le «taux de fluctuation est très élevé», expliquent les autorités, ne savent pas toujours faire la différence entre les zones où tapiner est toléré et celles où cela ne l’est pas.
Sur 800 praticiennes en service chaque jour, la majorité dans des salons ou des bars, 30 à 40 personnes sont concernées. Au lieu de les déménager dans un parc ad hoc, Bâle a – un peu comme les arbitres de football – tiré une ligne au sol. De couleur verte, elle montre de quel côté tapiner est permis: un pictogramme représentant une femme appuyée contre...