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2011, l'année de la rupture

28 déc. 2011, 00:01
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"Le recul des Verts aux dernières élections n'est pas catastrophique. Mais il paraît néanmoins grave parce que leur objectif était de dépasser 10% pour pouvoir revendiquer un siège au Conseil fédéral" , analyse l'historien Werner Seitz, coauteur d'un livre sur les Verts suisses*. En raison de cet échec et de la progression des Vert'libéraux, "l'aile pragmatique se sent confortée dans sa critique de la ligne du parti" . Pour Werner Seitz, le résultat des élections marque une rupture. "Jusqu'ici, un recul des socialistes s'accompagnait d'une progression des Verts ou vice-versa. Cette fois, les deux partis ont perdu. C'est une grosse défaite pour la gauche.

"Il n'est pas exclu que le Parti socialiste ait lui aussi perdu au profit des Vert'libéraux" , estime l'historien. "C'est ce qui s'était passé à Zurich en 2007, où le PS avait essuyé des pertes massives." Le Parti socialiste a en revanche mieux résisté en Suisse...

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