L’Open d’Australie, ce grand rendez-vous des antipodes, a plus que jamais la tête de série à l’envers. En l’espace de trois jours, le tournoi a perdu Novak Djokovic et Andy Murray, son No 2 et son No 1, les deux meilleures raquettes d’une planète tennis soudain désarçonnée de son orbite habituelle. Ces surprises-là, même le téléscope Hubble ne les avait pas vu venir. Il n’avait pas décelé non plus, d’ailleurs, la glissade impromptue de la tenante du titre Angelique Kerber devant Coco Vandeweghe (WTA 35). L’Allemande cèdera sa place de No 1 mondial à Serena Williams si l’Américaine remporte son septième titre à Melbourne.
Poussé dans l’avion du retour par le tennis offensif du gaucher Mischa Zverev (29 ans, ATP 50), l’un des rares joueurs à oser encore le service-volée, Andy Murray a connu l’une des pires désillusions de sa carrière. Battu 7-5 5-7 6-2 6-4, le Britannique a craqué...