Comme le vin, Roger Federer se bonifie avec les années. Contrairement aux vignes qui n’existeraient pas sans terre, lui l’a gentiment mise de côté. Le Bâlois n’a en effet plus disputé de tournoi sur la surface ocre, usante physiquement, depuis mai 2016 et le Masters 1000 de Rome.
Une mise à l’écart de la terre qui a porté ses fruits pour celui qui vit une réelle renaissance après sa pause forcée de l’année dernière. Malgré cela, le Bâlois ne s’interdit rien pour la saison prochaine. «Il n’est pas exclu que je rejoue sur terre», a lancé le Bâlois à Londres.
Et cela même si c’est bien cette surface qui avait fait souffrir son genou gauche. «Je vais remettre toutes les options sur la table au moment d’établir le calendrier de 2018», assure le Suisse. «Chaque exercice est différent. Il n’y a d’ailleurs aucune garantie que je joue aussi bien que je ne l’ai réussi cette année au début de l’année prochaine. Je dois prendre en considération toutes les options.»