Deux aspects ont suscité des réserves. D’abord, le fait que ce tournoi sur terre battue a débuté lundi, soit deux jours avant la fin de la sanction prononcée à la suite d’un contrôle positif au meldonium. L’obstacle a été contourné en faisant jouer à la Russe son premier match le mercredi, ce qui est d’ordinaire réservé aux têtes de série.
Or, second problème, Sharapova n’a plus de classement à la WTA, n’ayant plus joué depuis l’Open d’Australie 2016. Elle ne pouvait donc pas participer sans une wild card, ces invitations laissées à la discrétion des organisateurs qui l’accordent d’ordinaire à des compétiteurs de leur pays, à des joueurs revenant de blessure ou à des espoirs particulièrement prometteurs.
«Elle va pouvoir arriver mercredi et commencer son tournoi comme ça, c’est un peu bizarre pour les autres joueuses, a commenté l’Allemande Angelique Kerber au mois de mars, lorsque le sésame a été...