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Dans notre salon, Federer a arrêté le temps

Une finale de Federer un dimanche après-midi devant sa télé, c'est culte. Quand elle aboutit sur un huitième titre à Wimbledon, c'est intemporel. L'essentiel cette fois-ci, ce n'était pas le match, mais les dix secondes qui ont suivi la balle de match. On vous raconte.

16 juil. 2017, 19:52 / Màj. le 16 juil. 2017 à 20:15
Suivre une finale de Federer un dimanche après-midi est devenu un instant culte. Cette fois, si le match ne restera pas dans les annales, l'essentiel est ailleurs.

Et si l’on ne retenait que les larmes de Roger Federer? Ces yeux embrumés que l’on n’avait plus vus depuis l’inacceptable défaite du 6 juillet 2008, quand Nadal avait écorché une part de chacun de nous au bout d’un match épique. Un combat dont on n'aura retenu que l’horrible fin et une télé qu’on avait envie de jeter par la fenêtre. Mais ce dimanche, il n’y a pas eu photo, le match était joué et on ne s’en souviendra pas. La télécommande n’a pas eu besoin de voler.

Au fond, on aurait presque voulu que Cilic se procure deux balles de match au bout d’un cinquième set. Une situation que Federer aurait eu à sauver sur un improbable passing de revers et sur une amortie qui touche le filet. Moment choisi pour s’exploser un orteil dans la table du salon dans un sursaut de joie incontrôlé.

De légende à immortel...

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