Didier Bonvin est un homme pressé. Un homme engagé sur tous les fronts. Du sport à la politique, des épreuves Coupe du monde de snowboard à Veysonnaz au Grand Conseil du canton, l’Arbazien porte différentes casquettes. A l’approche de la soixantaine qu’il fêtera l’année prochaine, ce grand amateur de tennis tient le rythme aussi facilement que Roger Federer enchaîne les titres. «Des fois, je me dis que j’en fais trop, avoue-t-il. Même ma femme me fait parfois remarquer de me calmer. Mais j’aime organiser et faire plaisir aux gens.»
Son train de vie effréné s’est depuis toujours essentiellement articulé autour d’un principal moteur: celui des sports de neige et plus particulièrement du ski alpin qu’il pratiquait déjà depuis tout petit du côté d’Anzère.
Entraîneur à succès sur la Coupe du monde
Talent précoce, il intégra très jeune les cadres de Swiss-Ski puis la Coupe du monde au moment où...