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Le rêve se construit à deux

Thibault Trancart, aveugle depuis dix ans, et son coach, Manoelle Pauli, aspirent à disputer les Jeux paralympiques 2018 à PyeongChang. Dès le mois d’août, ils dévalent les pistes en Valais.

28 juin 2017, 23:07 / Màj. le 29 juin 2017 à 00:01
thibault trancart

«Le rêve paraît inaccessible, vu de l’extérieur. Mais nous, on y croit.» Nous, c’est Thibault Trancart, un Genevois âgé de 25 ans qui a perdu la vue depuis dix ans et Manoelle Pauli, originaire du Plateau de Diesse mais établie à Nendaz depuis douze ans, monitrice de ski. A eux deux, ils ont donc fait un rêve: participer aux Jeux paralympiques 2018 à PyeongChang (Corée du Sud). Un objectif qui devrait se matérialiser en Valais, sur les pistes des 4 Vallées. A priori, ce n’était pas gagné.

Thibault Trancart a perdu l’usage d’un premier œil à 2 ans, de l’autre à 14 ans, des suites d’un cancer rétinien. Il pratiquait le ski sans posséder un talent inné pour ce sport. «Non, mais il est doté d’une volonté au-dessus de la moyenne, relève le coach de ski handicap. Il compense ce manque de facilité, au départ, par un travail hors du...

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