Beat Feuz sacré roi parmi les siens. Trente ans après Peter Müller à Crans-Montana, un Suisse monte sur le trône mondial en terres helvétiques sur la plus belles des courses, la descente, celle sur laquelle chaque courtisan rêve d’être couronné. «Je n’ose y croire. C’est juste incroyable.» La tête dans les étoiles, le nouveau champion plane, sourire béat, peinant à trouver ses mots pour décrire ses sentiments. Dans la cour des rois de Saint-Moritz où parade également le dernier souverain de l’Open d’Australie Roger Federer, 40 000 fidèles acclament le nouveau monarque qui a ravi la couronne à son pote Patrick Küng.
Il revient de loin
La destinée royale du maçon de Schangnau, qui a commencé à skier sur la seule installation de son village construite par son grand-père, se vit à travers une montagne russe géante. Ce petit gaillard, un petit peu grassouillet mais ô combien talentueux et puissant,...