Dans moins de trois mois, le monde entier aura les yeux rivés sur PyeongChang. Dans un contexte géopolitique délicat avec son voisin du Nord, la Corée du Sud organise la troisième plus grande manifestation sportive de la planète. La tension est d’ailleurs palpable lorsque l’on songe que la cité olympique ne se trouve qu’à 80 kilomètres de la Corée du Nord qui a intensifié ses essais de tirs de missiles ces derniers mois.
Pendant que le CIO se veut rassurant – «Nous sommes en contact avec les chefs de gouvernement concernés ainsi que les Nations unies et personne, dans aucune discussion, n’a exprimé de doutes sur les Jeux olympiques d’hiver 2018», assure-t-il –, les athlètes valaisans susceptibles de se rendre en Corée du Sud portent un regard attentif sur l’évolution de la situation. «On ne doit pas se voiler la face car tout est rose chez nous», concède le snowboardeur...