Las Vegas, en 1998. Chris McSorley dirige le Thunder de l'endroit, équipe de la défunte International Hockey League. Un ange passe. Il le saisit et ne le lâche plus. «J'étais patineuse professionnelle et je donnais des cours à Las Vegas», raconte Eva McSorley. «Nous avons accroché dès notre premier rendez-vous...»
Depuis, la belle Américaine de 37 ans a dompté la bête. Son Chris n'est pas celui du hockey, celui qui nourrit le culte d'un monstre capable de tous les excès pour assouvir sa soif de succès. «J'ai une image très différente de mon mari», sourit Eva. «A la bande, Chris est sérieux, il vit les matches très intensément. En privé, c'est quelqu'un de relax, qui adore plaisanter. Il a deux visages. Quand je l'appelle au travail, uniquement au son de sa voix, je sais quel Chris j'ai au bout du fil.»
«BigMac» soigne cette schizophrénie latente avec de...