Le hockey pourrait-il s’inspirer du football et se mettre à brasser des millions pour acquérir le futur international ou la prochaine perle? «Non, assurent les observateurs. D’abord, les clubs n’ont pas suffisamment de «cash» pour débourser de tels montants. Il y a peu de risque pour que cette pratique se généralise. Ensuite, ce n’est pas dans notre culture, ni dans les mœurs, que de faire du «business» sur le dos des joueurs.»
Les exceptions à cette règle sont à ce point rares qu’elles ont marqué les esprits à l’instar de Kevin Romy, débauché de GE Servette par Lugano en 2005 et avec l’assentiment de Chris McSorley qui avait réalisé, ce jour-là, une juteuse opération financière via une indemnité de 660 000 francs. Pourquoi n’y a-t-il pas davantage de transferts de ce type en Suisse? «En théorie, les ruptures de contrat pourraient aussi se monnayer au coup par coup, précise un...