Sierre a beau être un solide leader, il a beau dominer le groupe romand au point d’avoir fêté douze succès de rang, il a dû attendre son seizième match pour réaliser un premier blanchissage. De quoi, peut-être, libérer quelque peu le gardien, Anthony Pittolaz. «Franchement, je ne pensais pas à ça», assure-t-il. «Pour un gardien, un blanchissage fait toujours plaisir. Il procure beaucoup de confiance. Mais ce n’était pas un objectif personnel en soi. Par contre, l’équipe travaille de plus en plus dans l’optique d’encaisser le moins de goals possible.»
A priori, Vallée de Joux n’a pas forcément moins tiré au but que d’autres équipes avant lui. Au contraire même. «Je n’ai pas les statistiques exactes, mais j’ai dû stopper une trentaine de pucks. C’est dans la moyenne. Par contre, nous avons eu de nombreux box-play à digérer. Il faut reconnaître que l’équipe a bien géré ces infériorités numériques.»...