Imaginons un seul instant que Red Ice ait eu l’autorisation d’aligner quatre étrangers. Qu’il ait déniché deux autres Berglund afin d’avoir le même nombre de mercenaires sur la glace que son adversaire. Rien ne dit, alors, que les Valaisans n’eussent pas été au bout de l’exploit. Ils l’ont titillé durant deux tiers; ils ont été tout proches, en fin de match, de s’offrir une prolongation.
Red Ice a su prendre sa chance au point, non pas de bousculer son adversaire, mais de le plonger en plein doute lorsqu’il a mené de deux longueurs après dix minutes de jeu. A ce moment-là, Fribourg n’en menait pas large. Et qui sait s’il n’eût sombré sans cette pointe de réussite, via le but de Bykov alors que Fribourg était réduit à quatre? «Celui-là, il fait mal, regrette Alain Birbaum. On savait qu’il ne fallait pas laisser le moindre mètre d’espace à ce...