Certes, ça peut paraître paradoxal, voire difficile à croire, il n'empêche que Sierre, hier soir, a peut-être disputé son meilleur match sous l'ère Samuelsson. Bien sûr, il s'est incliné. Bien sûr, il était déjà largement mené après vingt minutes. Mais le score ne reflète pas tout. Il oublie que Sierre a souvent alerté le gardien adverse, qu'il a régulièrement passé beaucoup de temps dans la zone adverse et qu'il doit surtout aux circonstances de s'être encore incliné. En tous les cas, Sierre n'avait plus tiré autant au but depuis bien longtemps.
Que s'est-il passé, alors, pour qu'il concède sa quatorzième défaite d'un exercice qui tourne au cauchemar? Après une entame prometteuse, il a commis une grosse erreur: celle d'oublier Sertich devant le but. Ensuite, il a payé au prix fort une pénalité majeure infligée à Scherwey pour une charge à mi-patinoire. Lors des cinq minutes passées avec un homme de...