Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

«Les hommes n’ont rien appris»

Suédois et Iranien, le Davosien Daniel Rahimi tranche dans le décor. Surtout par sa vision du monde et de la vie actuelle. Approche d’un hockeyeur pas tout à fait comme les autres.

28 déc. 2016, 22:59
/ Màj. le 29 déc. 2016 à 00:01
Davos' Daniel Rahimi, left, fights for the puck with Team Canada's Dustin Jeffrey, during the game between HC Davos and Team Canada, at the 90th Spengler Cup ice hockey tournament in Davos, Switzerland, Tuesday, December 27, 2016. (KEYSTONE/Gian Ehrenzeller) EISHOCKEY SPENGLER CUP 2016 DAVOS TEAM CANADA

Sa carrure impressionne. Daniel Rahimi, 1 m 90 et pas loin de 100 kg, est un colosse. Grande barbe fournie, boule à zéro, le défenseur suédois du HC Davos intimide. «Avec son allure et son jeu très dur, ce qui surprend, c’est sa douceur hors de la glace. Il a deux filles et est un papa très attentionné. Daniel, c’est un super bon gars!» lance Félicien Du Bois, son coéquipier neuchâtelois.

Ces bons mots sont glissés à l’oreille de l’intéressé. Le visage aux traits presque attendrissants de Rahimi s’illumine. «Sur la glace, c’est vrai, je suis une personne différente, comme si je tournais un bouton. Sinon, je suis quelqu’un de terriblement normal.» Normal?

Fuir la révolution

Car Rahimi n’est pas comme les autres. Né à Umea de mère suédoise, son sang est à moitié iranien de par son père. «Il avait une vingtaine d’années quand il est venu en Suède...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias