Son nom, forcément, évoque des souvenirs. Lointains, certes. Il n’en reste pas moins que Michael Tscherrig, patins au pied, a de qui tenir. De Beat, en l’occurrence, un ancien joueur du HC Sierre dans les années 1980. Lui, quelque trente ans plus tard, avale donc aussi les kilomètres sur la route et passe deux à trois soirées par semaine dans les patinoires. Mais le parallèle s’arrête là. Beat avait une canne entre les mains. Michael, lui, a un sifflet en bouche. «Je n’ai pas fait carrière en tant que joueur mais je n’ai aucun regret, coupe-t-il d’entrée. J’ai conscience que je n’aurais pas eu le niveau de la ligue nationale. Je n’aurais pas forcément apprécié non plus d’être parachuté d’un club à l’autre. A 30 ans, j’ai un travail, une famille, une vie plutôt stable. Ce rythme me va très bien.»
Un bon feeling
Joueur modeste – deux saisons...