Sierre était-il inférieur à Viège? Non. Pas sur ce match-là, tout au moins. A-t-il commis plus d'erreurs individuelles que son adversaire? Non plus. Disons qu'il n'en a pas fait moins... Par contre, il en a beaucoup moins bien profité que Viège, opportuniste et réaliste dès lors qu'il s'est présenté devant la cage adverse. Ainsi, Viège a probablement fait tourner la partie à la mi-match, en l'espace de trente secondes. D'abord, c'est Triulzi qui a exploité une mésentente de deux joueurs sierrois dans la zone d'attaque. Ensuite, c'est Genazzi qui a exploité un puck offert par un défenseur. Le temps pour lui de le transmettre à Furrer et Viège se retrouvait nanti d'un avantage de trois buts.
C'était d'autant plus dur à avaler pour Sierre qu'il faisait à ce moment-là, au moins, jeu égal avec Viège. Mais lui a été moins enclin à profiter des cadeaux adverses. Quand bien même il...