Le tatouage, longtemps considéré comme un symbole de rébellion et de marginalisation, s’est démocratisé pour devenir un mode d’expression, voire une forme d’art. La preuve, ce week-end à Conthey, où ils étaient plus de six mille à se presser à l’Achemy Tattoo.
Un spectacle visuel
Dans l’idée d’une fête populaire, l’Alchemy Tattoo a battu son plein dans la salle polyvalente de Conthey. Au son d’un rock endiablé et du ronronnement des pistolets à encre, les huitante tatoueurs ont exercé leurs talents sur des clients bien courageux. Parmi eux, Camille s’est fait tatouer un loup sur l’épaule. Pour elle, cet animal symbolise le courage de s’affranchir des normes sociales et des préjugés. Elle apprécie la bonne ambiance et les contacts noués à cette occasion.
Des professionnels ont aussi participé en tant que simples visiteurs, comme Elise Favre. Cette jeune perceuse valaisanne, du salon Legitime à Sion, explique que ces conventions «sont...