La formation dirigée par Thierry Paterlini jouera gros dès son entrée en lice, vendredi contre la Lettonie. Les Baltes sont a priori les plus faibles du groupe A, et une défaite contre eux serait vraiment fâcheuse. Et d'autant plus que les Suisses enchaîneront ensuite avec de gros morceaux, les tenants du titre finlandais (samedi), le Canada (lundi) et la Slovaquie (mardi). Les quatre premiers du groupe seront qualifiés pour les quarts de finale, tandis que le dernier jouera contre la relégation.
Sept joueurs de l'édition 2016 figurent toujours dans le cadre helvétique, qui apparaît toutefois bien plus expérimenté et talentueux pour cette campagne 2017 en Slovaquie. La Suisse pourra ainsi s'appuyer sur Nico Hischier, le futur no 2 de la draft NHL. Le Valaisan sort d'une saison étincelante avec Halifax en ligue junior du Québec, où il a accumulé 93 points (dont 41 buts) en 63 parties. Le prodige de 18 ans s'est aussi illustré lors du Mondial M20 en début d'année au Canada avec quatre buts et trois assists.
Nico Hischier ne suffira pas à lui tout seul
"Sa seule présence rend l'équipe de Suisse plus forte", reconnaît Thierry Paterlini, convaincu que le Valaisan sera encore au top malgré une longue saison. "Nico est une personne qui dégage un rayonnement positif, que cela soit sur la glace ou en dehors", relève l'entraîneur national, qui souligne toutefois que Nico Hischer ne pourra pas gagner les matches à lui seul. "Toute l'équipe devra se montrer efficace car nos adversaires s'annoncent très coriaces", prévient-il.