Figure emblématique du hockey helvétique, Martin Plüss a décidé de mettre un terme à sa carrière à l'âge de 40 ans. La saison dernière, il avait encore fêté le titre de champion de Suisse avec Berne.
Formé à Kloten, l'attaquant a commencé sa carrière en LNA lors de la saison 94-95, conclue par un titre de champion avec le club zurichois. Il a ensuite disputé dès 2004 quatre saisons avec le club suédois de Frölunda Göteborg (1 titre). En 2008, il est revenu en Suisse à Berne. Il a passé neuf saisons dans la capitale où il a fêté quatre titres nationaux. Au total, il a été sacré champion de Suisse à six reprises (4 x Berne et 2 x Kloten).
Avec l'équipe de Suisse, il avait participé à l'épopée de 2013 couronnée par une médaille d'argent à Stockholm. Il a porté à 236 reprises le maillot de l'équipe nationale. Il a disputé à quatre reprises les Jeux olympiques et participé à douze Championnats du monde.
Au terme de la saison dernière, il n'avait pas trouvé d'entente avec le CP Berne. Il s'était donné six mois de réflexion. Il a ainsi décidé de mettre un terme définitif à sa carrière de au plus haut niveau.
Redoutable joueur de centre, le Zurichois était aussi redouté dans le vestiaire. Il fut capitaine de l'équipe de Suisse avec Sean Simpson et à Berne pendant sept saisons. Il fut un pion marquant de sa génération avec le défenseur Mark Streit, lui aussi retiré, et le défenseur des Zurich Lions, Mathias Seger.
"Après la dernière et la conquête du titre avec le CP Berne, j'avais l'intuition que cela pourrait être le bon moment pour arrêter et donner d'autres priorités à ma vie. J'ai atteint le but d'avoir joué au plus haut niveau à l'âge de 40 ans. J'aurais pu continuer puisque je suis en bonne condition et ma passion pour le hockey est intacte."
Plüss a profité d'une pause de six mois pour prendre sa décision. "J'ai utilisé ce temps pour envisager une vie sans le sport de haut niveau. J'ai continué à m'entraîner et j'ai aussi passé beaucoup de temps avec ma famille. Et après mon intuition est devenue de plus en plus évidente. Je devais arrêter."