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Millionnaires dans la tempête

Le premier joue mal mais gagne tout. Le second joue mal mais perd tout. Une différence parmi beaucoup d'autres.

27 nov. 2009, 05:01

MADRID

La polémique enfle. A 1 heure du matin d'hier, les protagonistes d'un débat télévisé en sont venus presque aux mains. Aux mots bien sûr, aux maux aussi. Ceux du Real Madrid qui font presque l'unanimité contre lui. Sur le banc des accusés, l'entraîneur Manuel Pellegrini, évidemment. Ce Chilien venu de Villareal et qui ne parvient pas à faire monter la mayonnaise entre ses stars. Quatre mois de travail et «une équipe qui a choisi la souffrance comme modèle de vie» commenta l'un des invités. Le coach, qui a un contrat de deux ans, est mis en cause. Mais les joueurs aussi. «Ils manquent de madrilisme. Ils ne jouent pas pour leur maillot. Ils ne défendent que leur propre intérêt mais pas celui du club» nous raconta Juan Antonio, un socio déçu.

Ils étaient pourtant 69 000, mercredi soir au Santiago Bernabeu. Beaucoup quittèrent le stade avant la fin du...

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