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FIFAGATE: le CIO réclame un "candidat extérieur de haute intégrité"

Le CIO espère un candidat de l'extérieur crédible et de haute intégrité à la présidence de la FIFA. Le président Thomas Bach se positionne du coup contre Michel Platini qui espérait pouvoir compter sur le soutien de son grand-frère lémanique.

08 oct. 2015, 17:36
L'Allemand Thomas Bach, président du Comité international olympique  souhaite que la FIFA élise un président crédible venu de l'extérieur.

Le Comité international olympique (CIO) espère qu'un "candidat extérieur crédible et de haute intégrité" se présentera à la présidence de la FIFA. Cette déclaration arrive après la suspension pour 90 jours du président sortant, Joseph Blatter, et du favori à sa succession, Michel Platini.

La FIFA "doit être ouverte à un candidat extérieur crédible et de haute intégrité pour accomplir les réformes nécessaires et ramener stabilité et intégrité" dans l'institution", a déclaré dans un communiqué le président du CIO, Thomas Bach.

Cette prise de position est un coup porté aux candidats déjà en lice pour l'élection présidentielle du 26 février, dont Platini lui-même. La suspension du Français n'écarte pas automatiquement sa candidature, même si elle l'affaiblit considérablement: c'est la commission électorale de la FIFA qui devra in fine décider si elle est valide. Un autre des prétendants à la succession de Blatter a été sanctionné par la commission d'éthique: le Sud-Coréen Chung Mong-joon, suspendu pour six ans.

D'autres candidats de moindre importance restent sur les rangs: le prince jordanien Ali bin Al Hussein, l'ancienne star du football brésilien Zico et le président de la Fédération du Liberia, Mussa Bility. Un outsider pourrait également se déclarer: le Sud-Africain Tokyo Sexwale, ancien compagnon de cellule de Nelson Mandela, nommé récemment à la tête du Comité de surveillance de la FIFA pour Israël et la Palestine.

"Trop c'est trop", a poursuivi le président du CIO dans son communiqué. "Nous espérons que tout le monde à la FIFA a au moins compris qu'il n'était plus possible de rester passif".

"La FIFA doit prendre conscience qu'il est désormais question de bien davantage qu'une simple liste de candidats", a ajouté Thomas Bach. "Il y a aussi un problème structurel et il ne sera pas résolu uniquement par l'élection d'un nouveau président".

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