Christian Constantin vit un retour de vacances cauchemardesque. Vingt-quatre heures après son retour, il assiste à l'élimination de son équipe en seizième de finale de la Coupe de Suisse. Le visiteur valaisan s'incline 2-1 après prolongations face à Stade Lausanne Ouchy. "C'est honteux, lâche le président du club valaisan quelques minutes après le coup de sifflet final. C'est de la m.... On est au fond du trou."
Le dirigeant quitte les tribunes pour suivre les deux périodes supplémentaires de quinze minutes à côté du banc de touche de son équipe. "Ce résultat est mérité. Nous n'avions pas envie de jouer au foot, pas d'organisation. Pourquoi Marco Schnewuly n'est-il pas présent dans le cadre pour le match? On prend tout à la légère, la coupe de Suisse, la Ligue Europa et le championnat. Je ne comprends pas ce que nous faisons."
Le dirigeant valaisan n'avait vécu un tel camouflet dans la compétition fétiche du FC Sion qu'en 1993. Chênois, pensionnaire de première ligue, avait éjecté la formation sédunoise en s'imposant aux tirs au but, 3-1 après un 4-4 dans le jeu. "Le mercato est encore ouvert? On peut prendre tous les joueurs qu'on veut, si l'envie n'est pas présente, tu ne fais rien."
Cet échec cuisant intervient après celui subi en Ligue Europa face aux Lituaniens de Süduva lors du troisième tour éliminatoire. "Un changement d'entraîneur? Nous jouons dans trois jours ä Lugano. ça me semble trop court. Mais je ne comprends pas ce que nous faisons."