Ainsi, il est possible de dissimuler un moteur dans son vélo. Ce qui n’était alors qu’une rumeur – «ça fait quand même dix-sept ans que ça existe», témoignait un inventeur hongrois en avril dernier – voire un fantasme, est donc devenu réalité samedi lors des Mondiaux de cyclocross. Et a priori, dans le milieu, ça n’étonne guère de monde. «Des amateurs m’ont déjà demandé d’installer ce système qui coûte 2000 euros (ndlr: 2400 francs)», révélait, le geste à l’appui, Richard Virenque, ancien professionnel et désormais importateur de vélos, sur TF1.
Ce système? Il est tout simple. «Il se compose d’un moteur avec un engrenage conique qui se glisse dans le cadre et qui entraîne un autre engrenage sur l’axe de pédalier, expliquent Johann Tschopp, cycliste professionnel et son papa, Joël, propriétaire d’un magasin de cycles à Sion. Il faut encore une batterie, plus ou moins grande selon l’autonomie...