Année après année, le Tour de Romandie (TdR) se dispute dans des conditions en partie hivernales. Visiblement, cela ne rebute pas trop les coureurs, même si la plupart préfèrent courir sous le soleil.
«De grands champions ont remporté cette course et ce n’est pas pour rien. Un champion doit être capable d’affronter ces conditions difficiles.» Cette sentence émane de Neil Stephens, ancien cycliste professionnel et directeur sportif d’Orica-Scott, répondant pour les équipes lors de ce TdR. «Si la route est praticable, il n’y a pas de raison de modifier le parcours, reprend l’Australien. Il faut habituer les coureurs à faire leur métier dans ces conditions. Sinon, les gars ne sauront plus rouler sous la pluie.»
Bref, quand on est coureur cycliste, il faut savoir courir par tous les temps. Mais tout de même, à force, la Boucle romande semble maudite. «C’est sûr que nous préférons courir quand il fait...